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L´ Alsace – 9 juillet 1997

THÉÂTRE Cluny : lycéens comédiens

Les 16 lycéens de l'atelier de théâtre du lycée Saint Joseph de Cluny, ont interprété à la Filature « Les Précieuses Ridicules » de Molière. Existant depuis plusieurs années, cet atelier a déjà mis en scène des pièces telles que, « Le Bal des Voleurs » d'Anouilh, « Le Rhinocéros » de Ionesco ou bien encore le célèbre opéra-bouffe d'Offenbach « La Belle Hélène». Cette année, sous l'impulsion de deux professeurs de lettres, Mmes Haberthur et Valent, c'est le classique de Molière, avec une mise en scène contemporaine, qui a été choisi. On a pu assister à une satire des mœurs ou comment la Préciosité est tournée au ridicule dans les salons du 17ème siècle. Molière s'attaque ici aux corruptions de l'esprit, au jeu des sentiments, à la duperie en usant de déguisements et de bastonnades. Le public est venu nombreux et il ne s'est pas trompé : cette pièce a permis de mettre en valeur les talents cachés des jeunes comédiens, maîtrisant parfaitement leur texte en mêlant la spontanéité et un quasi professionnalisme. Les lycéens ont ainsi eu l'opportunité de faire partie durant quelques heures du monde parfois fascinant du spectacle.

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L´ Alsace – 27 juin 1998

THÉÂTRE Marivaux à la Sinne

L'association théâtrale Gorgibus et Compagnie, club théâtre du lycée Saint-Joseph de Cluny, jouera « Le jeu de l'amour et du hasard » de Marivaux. L'amour et le hasard font des leurs dans ce jeu de masques entre les forces du destin et celles de la passion. Marivaux a su parfaitement concilier les conventions de la comédie « à l'italienne » et la finesse de langage propre au théâtre classique français. Ce jeu n'est pas seulement un chaleureux plaidoyer pour les mariages d'amour ; il éclaire aussi avec une certaine malice le fonctionnement de la société du 18e siècle.


Unique représentation mardi 30 juin, à 20 h 30, au théâtre de la Sinne à Mulhouse. L es lycéens de Saint-Joseph de Cluny joueront « Le jeu de l'amour et du hasard ».

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L´ Alsace – 25 mai 2000

THÉÂTRE La Cerisaie de Tchekhov

L'Association Gorgibus et Compagnie, club-théâtre du LTP Saint-Joseph-de-Cluny, joue La Cerisaie, comédie sociale en trois actes de Tchekhov, au théâtre de la Sinne, le 27 mai à 20 h 30 et le 28 mai à 18 h. Quatorze jeunes acteurs, anciennes et nouvelles recrues du club-théâtre du lycée Saint-Joseph-de-Cluny répètent depuis le mois d'octobre cette pièce d'Anton Tchekhov, auteur russe du 19e siècle, le plus joué, le plus aimé, mais aussi le plus célèbrement incompris. Lioubov revient de voyage, elle est ruinée et son domaine doit être mis en vente. Avec son frère et tous ses amis, elle ouvre les portes de sa maison et de sa mémoire et vous invite à la suivre dans cette comédie universelle, cette partition théâtrale où musique, tragique et bouffonnerie se mêlent dans un style enlevé.

Y ALLER Théâtre de la Sinne, samedi 27 mai à 20 h 30, dimanche 28 mai à 18 h. Entrée 50 F/30 F. Billets en vente le soir des représentations, réservations au 03.89.47.61.03 (entre 18 h et 21 h).


Le club-théâtre du lycée Saint-Joseph- de-Cluny.

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L´ Alsace – 27 mai 2000

 THÉÂTRE

GOUROU

Alain Buttigier dit Le Gourou, monte sur scène pour montrer à ses spectateurs le pouvoir qui sommeille en eux, celui de réaliser leurs rêves en respectant cinq règles d'or : le bonheur à partir de toutes les bourses, sans se fatiguer. Dernière représentation ce soir à L'Entrepôt, 50 rue du Nordfeld à Mulhouse, à 20 h 30. Tarifs : 80 F ; réduits de 30 à 70 F.

KROUPIT'

Révélé au festival off d'Avignon, Kroupit' possède à la fois des talents de mime et une voix remarquable. Tour à tour guitariste « speedé », italo jovial gobeur de mouches ou Cloclo plus vrai que nature dans Alexandrie... A l'Ouvre-Boîte, 161 rue de Bâle à Mulhouse ce soir à 20 h 30. Entrée : 70 F ; réduits : 50 et 60 F.

LES INDIENNES

Jean-Marie Meshaka créé et met en scène un spectacle original Les Indiennes de Mulhouse, sur une création musicale de Pierre Guiral, ce soir à 20 h 30 au Musée de l'Impression sur étoffes de Mulhouse.

GORGIBUS

A 20 h 30 au Théâtre de la Sinne à Mulhouse, l'association Gorgibus et Compagnie, qui réunit les jeunes acteurs du club théâtre du lycée St Joseph de Cluny, présente La Cerisaie de Techkov, comédie sociale en trois actes.

ATELIER

Les travaux des ateliers de lecture, d'écriture et de pratique théâtrale mis en place par la Filature dans le cadre de cette saison, et animés par Stéphanie Tesson et Charlie Windelschmidt, seront présentés aujourd'hui : à 17 h mise en espace du texte L'immeuble écrit par les stagiaires ; à 18 h 30 lecture du texte de Merzack Allouache Normal. Entrée libre, salle des commissions de la Filature de Mulhouse.

Kroupit' ce soir à L'Ouvre-Boîte.

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L´ Alsace – 13 juin 2000

SPECTACLE La Cerisaie de Tchekhov : une réussite

Après avoir joué il y a deux ans « Le jeu de l'amour et du hasard » de Marivaux, après avoir donné l'an passé « La Cagnotte » de Labiche, le club théâtre du lycée technologique et professionnel Saint-Joseph de Cluny, c'est-à-dire l'association Gorgibus et Cie, s'est attaquée à un des chefs d'œuvre de Tchekhov « La Cerisaie ». Cette oeuvre visionnaire et prophétique a été écrite en 1903, quelques mois avant la mort de l'auteur dramatique décédé le 15 juillet 1904 à Badenweiler (à 30 km de Mulhouse). La Cerisaie n'est pas une oeuvre facile. C'est une sorte de parabole sur la Russie, où l'on sent que les choses vont bouger. D'ailleurs la Cerisaie, domaine qui appartenait à Lioubov andreevna, petite aristocrate ruinée, ne va-t-elle pas être rachetée par le propre fils et petit-fils d'un moujik, Lopakhine ? Il faut donc savoir gré à ces jeunes et à leur professeur Elisabeth Valent, d'avoir osé monter cette pièce. Disons-le d'emblée qu'ils ont réussi à rendre l'esprit de la Russie à la fin du XIXe siècle. Bien sûr, on peut regretter le peu de jeunes comédiens hommes, il y en a deux, qui ont par ailleurs de belles voix. Mais Racine n'a-t-il pas écrit deux tragédies (Athalie et Esther) pour les demoiselles de Saint-Cyr ? Donc à part le rôle de Gaev, frère de la propriétaire et Trofimov, l'éternel étudiant, tous les autres rôles sont tenus par des jeunes filles du lycée. Il faut dire que Sandra Bruchon a dominé la distribution par une présence scénique remarquable dans Lioubov, l'aristocrate ruinée. Tous les autres rôles ont été rendus avec conviction. S'il y a eu des anachronismes, guitare électrique et chorégraphie moderne, cela n'était pas gênant mais montrait à la fois la transformation de la société russe et aussi le talent du metteur en scène, Élisabeth Valent. Encore un mot sur les décors, signés Gaby Keller : la chambre avec ses matriochkas au mur et le fond avec des cerisiers en fleurs mettaient le spectateur dans l'ambiance impressionniste tchekhovienne. Spectacle réussi, surtout parce que difficile à jouer, et il faut féliciter les jeunes qui consacrent leurs moments de loisirs, en dehors des cours, à la présentation des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale.

Le club théâtre du lycée Saint-Joseph de Cluny s'est attaqué à un chef-d'oeuvre du théâtre.


 

 

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L´Alsace – 8 juin 2001

Pour prendre date

ERIC LOTZ (20 juin). ? Le pianiste mulhousien se produira avec la chanteuse Annick Borgo et Thierry Vallon au saxophone. Mélanges des genres, d'instruments, de compositions personnelles et de standards réarrangés.

CONTRE BANDE (22 juin). ? Reprise de la pièce de Eric-Emmanuel Schmitt, La Nuit de Valognes, mise en scène par Michel Arnold et présentée récemment à l'Espace 110 d'Illzach. Le procès de Don Juan, par cinq de ses anciennes conquêtes, dans une mise en scène très contemporaine.

COLLEGIUM MUSICUM et DANY ROUET (24 juin). ? Le Collégium Musicum, orchestre de chambre mulhousien regroupant des musiciens amateurs fondé en 1956 et dirigé actuellement par Jan Sosinski, interprétera la symphonie N°1 en ut majeur op.21 de Beethoven et le concerto pour piano et orchestre en la mineur op.54 de Robert Schumann, avec la pianiste soliste Dany Rouet. Dany Rouet se produit dans de nombreux festivals, enseigne le piano au conservatoire national de Strasbourg. Elle est aussi l'instigatrice de cycles de musique de chambre à la Filature (Fauré, Voyages viennois, Schumann)? 

GORGIBUS et CIE (26 et 27 juin). ? Gorgibus et Cie regroupe des anciens élèves du club théâtre du lycée St-Joseph de Cluny. Ils présenteront la pièce de Carlo Goldoni, La Manie de la Villégiature, premier volet d'une trilogie, dans une mise en scène de Elisabeth Valent.

CHAT'PÎTRE (28, 29 et 30 juin). ? La compagnie créée à Mulhouse il y a sept ans se produit très peu dans la ville où elle travaille. Scènes ouvertes lui donne l'occasion de présenter son dernier spectacle, Ombres del circo, qui mêle théâtre, cirque et danse, au public mulhousien. Ecrit et mis en scène par Thierry Vidal. Tous les spectacles ont lieu à 20 h 30. Tarifs : 40, 50 et 80 F.

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L´ Alsace – 26 juin 2001

SCÈNES OUVERTES La Manie de la Villégiature


Créée en 1999 à l'initiative d'un groupe d'élèves du lycée Cluny de Mulhouse participant au club de théâtre animé par Élisabeth Valent, professeur de lettres, l'association Gorgibus et Cie présente ce soir La Manie de la Villégiature de Carlo Goldoni. Premier volet d'une trilogie, La Manie? transporte le spectateur en Vénitie, où deux familles se préparent avant leur départ à la campagne. Atmosphère survoltée, difficultés financières et complications sentimentales auront-elles raison de leur volonté de partir ?

Y ALLER Ce soir à 20 h 30 dans la salle modulable de la Filature, 20 allée Nathan Katz à Mulhouse. Tarifs : 80 F/50 F/40 F.

« La Manie de la Villégiature » est le premier volet d'une trilogie écrite par Carlo Goldoni.

 


 

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L´ Alsace – 27 juin 2001

SCÈNES OUVERTES Gorgibus et Cie

Créée en 1999 à l'initiative d'un groupe d'élèves du lycée Cluny de Mulhouse participant au club de théâtre animé par Élisabeth Valent, professeur de lettres, l'association Gorgibus et Cie présente ce soir La Manie de la Villégiature de Carlo Goldoni. Premier volet d'une trilogie, La Manie? transporte le spectateur en Vénitie, où deux familles se préparent avant leur départ à la campagne. Atmosphère survoltée, difficultés financières et complications sentimentales auront-elles raison de leur volonté de partir ?

Y ALLER Ce soir à 20 h 30 dans la salle modulable de la Filature, 20 allée Nathan Katz à Mulhouse. Tarifs : 80 F/50 F/40 F.

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L´ Alsace – 1er juillet 2001

THÉÂTRE Gorgibus sert Goldoni

 Dans le cadre de ses « Scènes ouvertes », la Filature accueillait l'association Gorgibus et Cie pour une pièce de Carlo Goldoni, La Manie de la Villégiature, mise en scène par Élisabeth Valent. M. Leonardo et sa soeur, Vittoria, sont en effervescence : sur le point de quitter la ville (Livorno) pour rejoindre leur villégiature à Montenero, les préparatifs du voyage leur semblent bien longs, et ils n'ont de cesse de presser leurs serviteurs, pourtant très zélés. Mais très vite, des événements vont retarder leur départ? La Manie de la Villégiature est la première pièce d'une trilogie écrite sur le thème des bourgeois en vacances, par le dramaturge italien du XVIIIe siècle Carlo Goldoni. Au-delà des intrigues amoureuses, ce sont surtout les manies et la sottise des bourgeois que la pièce met en exergue, notamment à travers ses personnages secondaires : M. Ferdinando, pique-assiette notoire et friand d'anecdotes piquantes qu'il pourra colporter autour de lui, M. Fulgunzio, entremetteur qui finira par tout arranger entre les deux familles, et surtout les serviteurs. Fidèles et dévoués, la femme de chambre ou le valet sont souvent bien plus lucides que leurs maîtres, et tentent en vain de leur montrer qu'il ne faut pas dépenser plus d'argent qu'on en a, ou qu'en cherchant à sauvegarder les apparences, on finit par se rendre ridicule. Autant de choses qu'ont su rendre les jeunes amateurs de Gorgibus, qui interprétaient avec enthousiasme et une belle aisance cette pièce satirique. D'abord club de théâtre du lycée St Joseph de Cluny de Mulhouse, Gorgibus et cie s'est mu en association il y a deux ans, sous l'impulsion des jeunes comédiens qui ne voulaient pas voir leur aventure théâtrale se terminer avec le lycée. Ainsi on retrouvait sur les planches de la Filature six « anciens » et quatre lycéens, dont le plaisir évident de jouer animait la pièce, servie également par les costumes originaux de Nicole Klein et le décor épuré de Gaby Keller.

Le public a apprécié les jeunes comédiens et l'ironie de la pièce.

Philippe Sautier

 
Coralie Donas

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L'Alsace - 29.04.2003 

THÉÂTRE Dix petits nègres

L'association Gorgibus et Cie s'attaque à un chef-d'œuvre de la littérature policière, Les Dix petits nègres d'Agatha Christie. Huit personnes ont été invitées à passer un week-end sur une île anglaise. Toutes les invitations et l'engagement de deux domestiques ont été signées du même calembour : A.N. Onyme. On assiste alors à la mort successive des invités en suivant les couplets d'une chanson qui ne laisse jamais l'attention au repos. Ce soir à 20 h 30 au théâtre de la Sinne à Mulhouse. Tarif plein : 9 €, réduit : 6 €.

 L'Alsace - 30.04.2003

DIX PETITS NÈGRES

Seconde et dernière représentation ce soir de l'adaptation des Dix petits nègres d'Agatha Christie par l'association Gorgibus et cie. L'histoire est célèbre : huit personnes ont été invitées à passer un week-end sur une île anglaise. Les invitations et l'engagement des domestiques portent tous la même signature : A.N. Onyme. Et progressivement, les invités vont passer de vie à trépas.... Représentation ce soir à 20 h 30 au théâtre de la Sinne, 39 rue de la Sinne à Mulhouse. Tarif plein 9 €, tarif réduit 6 €.

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L´ Alsace – 8 mai 2003

Un polar au théâtre    

Gorgibus a présenté une adaptation réussie des « Dix petits nègres » d'Agatha Christie au théâtre de la Sinne.

DIX PETITS NÈGRES allèrent dîner. L'un d'eux s'étouffa, il n'en resta que neuf. Neuf petits nègres s'endormirent bien tard. L'un d'eux ne se réveilla pas. Il n'en resta que huit. Sont-ce les couplets de cette chanson qui ne s'arrête que lorsque le dernier des petits nègres aura disparu, qui ont donné à Agatha Christie l'idée de son roman policier Dix petits nègres ? C'est possible. Ce qui est sûr, c'est qu'on a tiré une pièce de théâtre de ce polar et l'association Gorgibus, une émanation du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, l'a jouée deux soirs de suite au théâtre de la Sinne. Cette association aime présenter des pièces du grand répertoire comme La ceriseraie de Tchekov ou le Dindon de Feydeau. Pour cette année, l'association s'est attaquée à un chef-d'oeuvre de la littérature policière Les dix petits nègres d'Agatha Christie.

Mise en scène originale

Dix personnes, deux serviteurs et huit invités ont été convoqués par un certain A.N. Onyme sur une île. En l'espace d'un week-end elles vont passer de vie à trépas. Mais qui est l'assassin ? Elisabeth Valent, professeur du lycée, a, dans une mise en scène pleine de trouvailles, – avec des décors créant une certaine atmosphère – monté ce drame avec tout son talent. Les dix comédiens rentrent, sortent, disparaissent au bon moment. Si certains ont et donnent de la vie, on peut néanmoins regretter que d'autres n'aient pas pris l'ampleur d'une salle aussi vaste que le théâtre de la Sinne. Ce n'est nullement leur jeu qui est en cause, uniquement l'intensité de la voix. Impossible de les citer tous, car en plus des dix comédiens, tous bien distribués, il y avait et, c'était une trouvaille du metteur en scène, neuf autres lycéens qui se trouvaient dans les deux baignoires du théâtre qui représentaient une auberge sise sur le continent et on l'on parlait de cette île. On peut se demander si ces interludes n'ont pas ralenti le suspense de ce qui se passait sur la scène. C'était certes très original et cela a permis certainement à de nombreux élèves de pouvoir jouer. Ces remarques mises à part, il faut dire que Les dix petits nègres étaient une pleine réussite comme le furent les autres spectacles de Gorgibus et compagnie. On attend avec impatience la prochaine pièce.
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L' Alsace – 9 juillet 2003

Les dix petits nègres

Le cercle Saint Martin de Masevaux a accueilli pour deux représentations l'Association théâtrale "Gorgibus et Compagnie" qui interprétait une adaptation des" dix petits nègres", un classique de la littérature policière. La troupe est constituée d'élèves du lycée professionnel Saint Joseph de Cluny de Mulhouse. Cette bande de passionnés est accompagnée de quelques professeurs et encadrée, voire dirigée, par Élisabeth Valent, professeur de français. Le spectacle était composé de deux parties : la pièce proprement dite et un accompagnement qui se déroulait à même la salle. La pièce d'Agatha Christie, un classique du genre, maintenait le spectateur en haleine jusqu'au bout. Les acteurs se donnaient à fond dans leurs rôles et le spectacle était très attrayant. L'interprétation, très fraîche, rendait la troupe bien sympathique. Les jeunes possédaient leurs textes et l'action se déroulait sans accroc. La tension qui devait habiter les acteurs pouvait retomber un peu le temps d'une scènette interprétée dans les travées et devant la scène par des potaches entrant dans la peau de spectateurs et créant par là un deuxième spectacle tout aussi plaisant que le plat de résistance de la soirée. Les huit invités d'un mystérieux A. N. Onyme se retrouvent sur une île en compagnie de deux domestiques. Presque tous mourront, suivant les couplets d'une chanson enfantine intitulée "les dix petits nègres". Mais l'assassin sera bien sûr démasqué et l'amour sera en définitive le plus fort. Si les rangées de spectateurs étaient très clairsemées, cela doit en partie être dû au fait qu'un deuxième spectacle théâtral était proposé à la grange Burcklé. Dommage ! Les représentations théâtrales sont assez rares pour qu'il puisse être possible de les programmer à des dates différentes. Tout le monde y trouverait son compte : l'amateur de théâtre et les troupes. En tout, cas la prestation de l'association Gorgibus aurait mérité un public plus nombreux. H T.K.

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L' Alsace – 3 septembre 2003

THÉÂTRE Les « Dix petits Nègres »

Vendredi 12 septembre, la troupe de théâtre Gorgibus et Cie présentera une adaptation des « Dix petits Nègres » d'Agatha Christie au théâtre municipal de Guebwiller. Début du spectacle à 20 h 30. Durée du spectacle : 2 h 15 avec entracte. Tarif plein : 9 E. Tarif réduit (étudiant, chômeur, titulaire de la carte d'invalidité) : 6 E. Billets en vente sur place le jour même à partir de 19 h 30. L'association théâtrale du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, Gorgibus et Cie, s'attaque cette année à un chef-d'oeuvre de la littérature policière, « Les dix petits Nègres » d'Agatha Christie. Après le succès rencontré lors des deux représentations du 29 et 30 avril au théâtre de la Sinne de Mulhouse (plus de 500 spectateurs en deux jours), et au Cercle catholique de Masevaux les 27 et 28 juin, c'est au Théâtre municipal de Guebwiller (51, rue des Chanoines) que la troupe a décidé de donner son spectacle le vendredi 12 septembre. L'histoire : huit personnes ont été invitées pendant un week-end sur une île anglaise. Toutes les invitations et l'engagement de deux domestiques ont été signés du même calembour : A.N. Onyme. Le public assiste donc à la mort successive des invités en suivant les couplets d'une chanson à entonner. Chaque année la troupe de théâtre sous l'égide d'Elisabeth Valent, professeur de lettres et langues au lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, donne une représentation d'une oeuvre. On compte donc à l'actif du groupe : « Le jeu de l'amour et du hasard » (Marivaux) en 1997 présentée au théâtre de la Sinne à Mulhouse, « La Cagnotte » en 1998 (Eugène Labiche) présentée à la Filature de Mulhouse, « La Cerisaie » (Tchekhov) en 2000 présentée à la Filature, « La manie de la villégiature » en 2001 (Goldoni) présentée à la Filature, « Le dindon » (Feydeau) présenté au théâtre de la Sinne en 2002. Pour tous renseignements, s'adresser à la secrétaire, Nicole Klein, 06.03.84.25.07. H

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Dernières Nouvelles d'Alsace, Vendredi 19 Septembre 2003.


Vendredi soir, la troupe de l'association Gorgibus et Cie présentait « les 10 petits nègres ».(Photo DNA)
Le rideau du théâtre municipal de Guebwiller s'est ouvert sur l'adaptation des « 10 petits nègres ». Ce chef d'œuvre de la littérature policière a été adapté du roman d'Agatha Christie. La troupe de l'association Gorgibus et Cie s'est prêté à merveille dans les différents rôles des personnages sur scène, huit personnes étaient invitées, durant ce week-end, sur une île anglaise. Toutes les invitations et l'engagement de deux domestiques ont signés du même calembour de A. N. Onyme. Les très nombreux spectateurs ont alors assisté à la mort successive des invités... Leur attention n'a jamais été au repos pour mener l'enquête jusqu'au bout. le suspens était présent tout au long de la pièce et ceci durant plus de deux heures.  La mise en scène était réalisée par Élisabeth Valent, professeur de lettres et langues, à Mulhouse. Gorgibus et Cie s'est prêté à merveille dans les différents rôles des personnages sur scène, huit personnes étaient invitées, durant ce week-end, sur une île anglaise. Toutes les invitations et l'engagement de deux domestiques ont signés du même calembour de A. N. Onyme. Les très nombreux spectateurs ont alors assisté à la mort successive des invités... Leur attention n'a jamais été au repos pour mener l'enquête jusqu'au bout. le suspens était présent tout au long de la pièce et ceci durant plus de deux heures.  La mise en scène était réalisée par Élisabeth Valent, professeur de lettres et langues, à Mulhouse.   

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L'Alsace du 16 mai 2004

L'association Gorgibus et Compagnie présente à Mulhouse et à Guebwiller une pièce de Serge Orlov inspirée d'un texte de Dostoïevski : Le Petit monde de Stépantchikovo, une comédie débridée façon Tartuffe. La compagnie Gorgibus a rencontré un succès prometteur l'an passé avec sa mise en scène des Dix petits nègres. Aujourd'hui, cette troupe théâtrale née de la passion de professeurs et d'élèves du lycée Cluny à Mulhouse, continue de parcourir les textes d'auteurs contemporains. Le Petit monde de Stépantchikovo, proche des comédies de Molière, raconte l'intrusion d'un Tartuffe dans une famille de la campagne russe du XIXe siècle. Il sème la zizanie dans tout le village et tente de dépouiller des paysans naïfs. Foma Fomitch vient de la ville et séduit par le verbe et l'illusion. Il tend un miroir aux alouettes truffé de bons présages, de promesses d'un avenir meilleur conduit par le progrès. En fait, ses désirs sont moins nobles puisqu'il s'agit de s'approprier une parcelle de terrain. « Le public aime les comédies. Je suis une passionnée de théâtre russe c'est pourquoi j'ai choisi cette pièce. Nous avions déjà monté La Cerisaie de Tchékhov », souligne Elisabeth Valent, professeur de lettres et metteur en scène de la troupe. Gorgibus a emprunté des costumes d'époque au théâtre de la Sinne où auront lieu les premières représentations. Les jeunes comédiens sont des élèves, nouveaux ou anciens, du lycée Joseph de Cluny. Des artistes en herbe très enthousiastes qui répètent tous les jeudis soirs avec l'ambition de professionnels. Pour savoir qui aura le dernier mot de l'homme instruit ou des paysans crédules, rendez-vous au théâtre de la Sinne à la fin du mois.

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DNA du 22 mai 2004

Stepantchikovo. La troupe mulhousienne Gorgibus et Compagnie reprend les Aventures à Stepantchikovo de Dostoïevski : la raison et l'humour face à l'hypocrisie, au fin fond de la campagne russe. Les 22 à 20 h 30 et 23 mai à 17 h 30 au Théâtre de la Sinne. 03 89 33 78 01.

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L' Alsace – 16 mai 2004

L'association Gorgibus et Compagnie présente à Mulhouse et à Guebwiller une pièce de Serge Orlov inspirée d'un texte de Dostoïevski : Le Petit monde de Stépantchikovo, une comédie débridée façon Tartuffe. La compagnie Gorgibus a rencontré un succès prometteur l'an passé avec sa mise en scène des Dix petits nègres. Aujourd'hui, cette troupe théâtrale née de la passion de professeurs et d'élèves du lycée Cluny à Mulhouse, continue de parcourir les textes d'auteurs contemporains. Le Petit monde de Stépantchikovo, proche des comédies de Molière, raconte l'intrusion d'un Tartuffe dans une famille de la campagne russe du XIXe siècle. Il sème la zizanie dans tout le village et tente de dépouiller des paysans naïfs. Foma Fomitch vient de la ville et séduit par le verbe et l'illusion. Il tend un miroir aux alouettes truffé de bons présages, de promesses d'un avenir meilleur conduit par le progrès. En fait, ses désirs sont moins nobles puisqu'il s'agit de s'approprier une parcelle de terrain. « Le public aime les comédies. Je suis une passionnée de théâtre russe c'est pourquoi j'ai choisi cette pièce. Nous avions déjà monté La Cerisaie de Tchékhov », souligne Elisabeth Valent, professeur de lettres et metteur en scène de la troupe. Gorgibus a emprunté des costumes d'époque au théâtre de la Sinne où auront lieu les premières représentations. Les jeunes comédiens sont des élèves, nouveaux ou anciens, du lycée Joseph de Cluny. Des artistes en herbe très enthousiastes qui répètent tous les jeudis soirs avec l'ambition de professionnels. Pour savoir qui aura le dernier mot de l'homme instruit ou des paysans crédules, rendez-vous au théâtre de la Sinne à la fin du mois.

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L' Alsace – 31 mai 2005

Le malade imaginaire » à Mulhouse
La troupe Gorgibus et Cie a renoué avec le classicisme, la grande comédie et Molière en présentant la dernière pièce de Jean-Baptiste Poquelin, Le malade imaginaire, une comédie-ballet en 3 actes jouée pour la première fois en 1673 au théâtre du Palais Royal. C'est autour de ce personnage hypocondriaque que va se bâtir une intrigue comique et amoureuse. La mise en scène reste fidèle au texte et à la satire de la médecine telle qu'elle se pratiquait alors avec, en plus, un clin d'oeil décalé et musical au monde d'aujourd'hui.

Y ALLER
Jeudi 2 et vendredi 3 juin à 20 h 30 au théâtre de la Sinne, rue de la Sinne à Mulhouse. Réservation du lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h et de 16 h 30 à 18 h 30, au 03.89.33.78.01 du lundi au vendredi de 14 h 30 à 16 h 30. Plein tarif 9 €, tarif réduit 6 €.

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Dernières Nouvelles d'Alsace – 1er juin 2005

Gorgibus fait une maladie Tirant son nom d'un personnage de Molière, la troupe Gorgibus et Cie s'apprête justement à donner du dramaturge Le Malade imaginaire, au théâtre de la Sinne.

Officiellement né en 1998, Gorgibus et Cie trouve son origine dans le coup de coeur d'une professeur de lettres et d'allemand exerçant au lycée mulhousien Saint-Joseph de Cluny pour le théâtre. A l'époque, en 1993, Elisabeth Valent avait eu l'envie de monter une pièce, projet qui rencontra un écho positif auprès des élèves. Sans le savoir, La Belle Hélène d'Offenbach sonnait le début d'une aventure qui prenait donc son nom, assorti d'un statut associatif, cinq ans plus tard. Car depuis sa genèse, Gorgibus et Cie n'est jamais resté sourd à l'appel des planches. Du foyer Sainte-Geneviève d'abord, du théâtre de la Sinne ensuite, sans objecter un temps quelques passages sur celles de La Filature -à noter que la troupe reprend également ses créations à Guebwiller depuis quelques années. En comptant toujours sur ce noyau dur d'ex-lycéens, rejoints par la suite par leurs jeunes congénères (dont Cyrille Laenger qui assure désormais la régie) ainsi que des enseignants et des personnes externes à l'établissement (comme Gaby Keller, professeur d'arts plastiques à Sainte-Ursule et chargée des décors). Aujourd'hui, Gorgibus et Cie rassemble une quarantaine de membres, de 17 à 50 ans, dont 23 se retrouvent à l'enseigne du Malade imaginaire de Molière.

Révision des classiques Un texte de répertoire, à l'instar des productions précédentes : Les Précieuses ridicules du même Jean-Baptiste Poquelin, Le Dindon de Feydeau, Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, ou encore du Labiche, du Goldoni, du Anouilh, du Ionesco du Tchekhov dont fut donné La Cerisaie (« un vrai plaisir ! », selon Elisabeth Valent)... Voilà deux ans, ce furent aux Dix petits nègres d'Agatha Christie de prendre scène, la création 2004 étant consacrée au Bourg de Stepantchikovo de Dostoïevski. Les sources sont diverses. Pour autant, elles ne sont pas aussi contemporaines que le souhaiterait la troupe. Qui, fidèle aux textes qu'elle répète toutes les semaines à partir d'octobre, ose néanmoins des fantaisies de mise en scène sous la conduite d'Elisabeth Valent, notamment en intégrant des parties chantées, ainsi que quelques anachronismes. « Le problème est que les textes actuels sont soumis aux droits d'auteurs, ce que nos moyens ne nous permettent pas », concède Elisabeth Valent. Sans s'en formaliser toutefois : « Notre public, plutôt en quête de divertissement n'y serait pas forcément réceptif. D'autre part, en tant que professeur de lettres, j'étudie les classiques avec mes élèves, en leur indiquant que le meilleur moyen d'aborder le théâtre est de le vivre. Ces pièces peuvent servir d'outils de révision avant le bac de français », dit-elle en souriant. Par ailleurs, il est vrai que ces petits travers humains montrés par les dramaturges, même anciens, font preuve d'une indiscutable constance...

Nicolas Lehr

Jeudi 2 et vendredi 3 juin à 20 h 30, au théâtre de la Sinne. Entrée : 6 €/9 €. Renseignements au 03 89 45 35 65 ou au 03 89 33 78 01

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L'Alsace – 09 juin 2005

Gorgibus joue les garde-malades imaginaires La compagnie Gorgibus et Cie s'est penchée avec un certain bonhuer sur le cas du Malade imaginaire. Chaque année, cette troupe dynamique s'attaque à une oeuvre du répertoire théâtral offrant au public sa vision personnelle. Cette année, les comédiens mis en scène de manière efficace par Elisabeth Valent, et évoluant dans un décor intelligent signé Gaby Keller, ont choisi la facilité d'une oeuvre hyper classique, déjà maintes fois jouée, Le malade imaginaire de Molière.

Entre tradition et modernisme Mais la facilité engendre la difficulté de sortir des sentiers battus et la compagnie a décidé avec un certain talent de proposer une nouvelle visite de la pièce en jouant avec retenue la modernité. Alternant les traditions de la comedia dell'arte et les clins d'oeil modernistes, les acteurs et leur metteur en scène ont évité pourtant de dénaturer la pièce en gardant son fond classique. C'est plaisant, empreint d'une certaine fraîcheur, parfois un peu lent dans le mouvement et avec des accents scolaires, mais le public s'attache à cette comédie où le psychosomatique côtoie l'intrigue amoureuse, dans un huis-clos dominé par un lit omniprésent. On retrouve avec plaisir les intermèdes musicaux et les ballets des arlequins et colombines donnant à la pièce des allures de comédie musicale. « Nous espérons vous faire passer un moment de détente théâtrale », souhaitait la compagnie en offrant aux invités le programme. Malgré une très longue soirée, le pari était gagné et le diagnostic final était plutôt favorable.

Jean-Marie Valder

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Dernières Nouvelles d'Alsace – 10 juin 2005

« Le Malade imaginaire » Manque de tonus...

Après une adaptation d'une nouvelle russe de Dosteïevski plutôt difficile, l'Association Théâtrale Gorgibus ' Cie retourne cette année aux grandes sources du genre, en jouant ces derniers jours « Le Malade Imaginaire » au Théâtre de la Sinne. Représentation intégrale du texte de Molière et mise en scène originale d'Elisabeth Valent. Quelques dérapages anachroniques intéressants, malgré une interprétation inégale des acteurs laissant le public somme toute peu emballé. Si l'aspect satirique de la pièce est souligné, son message reste sourd, manquant inévitablement son rôle de divertissement. Décors élaborés avec soin, costumes fidèles à la mode du Grand Siècle, l'ambiance classique est plantée dès le premier tableau. Un grand lit au milieu de la scène, qui campe et où campe le personnage central, et l'action démarre. La paresse du rythme initial est vite effacée par des intermèdes élaborés avec originalité. Un Polichinelle en aparté, chantant avec sa Colombine au son des guitares dans une atmosphère à la Fellini, ou un duo mélodieux entre Angélique et Cléante, sans même évoquer un final sur un air de « Happy Days » aussi sympathique que surprenant. Pourtant, malgré les innovations de la mise en scène, l'action piétine. Un Argan qui maîtrise trop moyennement son rôle et récite son texte plus qu'il n'incarne son personnage. Un Thomas Diafoirus qui balance les paroles de Molière comme un poème mal appris et un Cléante qui ne laisse paraître aucune passion dans son jeu. Bref, des personnages qui vivent à côté de leurs rôles et à qui il manque cette force et cette foi essentielles pour communiquer l'enthousiasme aux spectateurs. A défaut de se montrer de bons interprètes d'une pièce plusieurs fois centenaire, les quinze acteurs assènent un coup fatal à la comédie. Gorgibus semble bien malade. Hypocondriaque ?

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L'Alsace – 21 septembre 2005

«Le Malade imaginaire» ressuscité Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir du Molière à Guebwiller. On aurait donc pu s'attendre à une salle comble, vendredi dernier, mais ce n'était pas tout à fait le cas.

Les jeunes de la compagnie mulhousienne Gorgibus ont cependant eu une belle assistance au théâtre municipal de Guebwiller, où ils venaient pour la troisième fois présenter un spectacle. Cette fois-ci, c'est Molière qui était à l'affiche, avec une de ses pièces vedettes, sa dernière même : Le Malade imaginaire. On ne peut qu'applaudir l'initiative d'Elisabeth Valent, metteur en scène, de replonger dans le théâtre le plus classique qui soit et de faire revivre Molière. L'association Gorgibus (Gorgibus est un des personnages de la pièce Le Médecin volant, de Molière) est une troupe d'acteurs amateurs, en bonne partie des jeunes issus du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, qui jouent pour leur plaisir autant que pour le nôtre. Ils ont, vendredi dernier, donné un spectacle manifestement très bien préparé et travaillé. Les répliques s'enchaînaient. Il y a eu très peu de trous de mémoire. En revanche, même si le jeu a été dans l'ensemble assez naturel et si les jeunes acteurs ont mis beaucoup de coeur à l'ouvrage, le public a été frustré de ne pouvoir goûter pleinement toute la saveur du texte de Molière. A l'exception notamment d'Argan (Philippe Meyer), malade resplendissant de santé, et de Toinette (Sandra Buchon), servante bien espiègle, comme il sied au rôle, les autres acteurs étaient plutôt incompréhensibles. Voix trop faibles, manque d'articulation, débit trop rapide ont fait qu'une bonne partie des dialogues s'évanouissaient dans l'air. Dommage. Cela n'a cependant pas empêché le public d'être attentif à tous les bons côtés du spectacle qui s'est joué dans un décor assez baroque, entièrement construit autour d'un magnifique lit. Élisabeth Valent a, en effet, innové en remplaçant les ballets de Molière par des chorégraphies modernes et la musique de Marc Antoine Charpentier par des musiques d'aujourd'hui. L'idée n'est sans doute pas à rejeter. Mais le ballet final, véritable monument dans l'oeuvre de Molière, a été trop escamoté et aurait sans doute mérité un plus large développement.

Jean-Marie Schreiber

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Dernières Nouvelles d'Alsace – 25 septembre 2005

Les lycéens sur scène L'association théâtrale Gorgibus et Compagnie, du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, s'est produite samedi soir, au théâtre municipal. Elle y a présenté « Le malade imaginaire » de Molière. Ce sont plus de vingt élèves de terminale et leur professeur d'anglais, Marie Jordan, qui ont interprété avec talent les différents rôles de cette intrigue comique et amoureuse. Cette farce bâtie autour d'Argan, le malade imaginaire, incarné de fort belle manière par Philippe Meyer, a ravi le public. La salle était copieusement garnie par de nombreux élèves du lycée, des professeurs et des parents d'élèves. La mise en scène, par Elisabeth Valent, est restée fidèle au texte et à la satire de la médecine telle que l'exprimait l'auteur, avec en plus un clin d'oeil décalé et muscial au monde actuel.

Les décors de Gaby Keller et l'art de la coiffure et du maquillage de Dominique Schmerber ont contribué au succès de cette représentation