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27-28 mai 2000 : La Cerisaie d'Anton Tcheckov au Théâtre de la Sinne


A son retour de Paris, Lioubov Andreevna doit se rendre à l'évidence et ne serait-ce qu´ une fois dans sa vie, regarder la vérité en face. Il lui faut vendre son domaine et, avec lui, la plantation de cerisiers qui en fait le raffinement et la beauté.

La Cerisaie offre donc un tableau de l'aristocratie russe de la fin du 19ème siècle, vieillissante et inadaptée au monde moderne.

Avec son frère et ses amis, Lioubov ouvre les portes de sa maison et de sa mémoire et vous invite à la suivre dans cette comédie, cette partition théâtrale où musique, tragique et bouffonnerie se mêlent dans un style enlevé.

Par cette oeuvre incisive, Lopakhine le parvenu et Trofimov, l'éternel étudiant sont devenus de véritables "types" de la littérature russe et de la comédie universelle.


Distribution

Douniacha, la bonne, Floriane Candir

Lopakhine, marchand, Claire Capodicasa

Epikhodov, employé, Johanna Leggieri

Lioubov Andreevna, propriétaire terrienne, Sandra Bruchon

Ania, sa fille, 17 ans, Julie Hofstetter

Varia, sa fille adoptive, 24 ans Emilie Rivière

Gaev, frère de Lioubov, Arnaud Mann

Simeonov Pitchik, propriétaire terrien, Bénédicte Kleinklaus

Iacha, jeune laquais, Elif Akkaya

Charlotta Ivanovna, gouvernante, Barbara Kussmaul

Trofimov, étudiant, Jean-Gabriel Martin

Le musicien, Nicolas Ehretsmann

Le jongleur, Arnaud Valent

Le receveur des postes, Floriane Candir

Un passant – le chef de gare – un moujik, Julie Sanchez

Le chien, Ivan Andreievitch

L´ Alsace – 25 mai 2000

THÉÂTRE La Cerisaie de Tchekhov

L'Association Gorgibus et Compagnie, club-théâtre du LTP Saint-Joseph-de-Cluny, joue La Cerisaie, comédie sociale en trois actes de Tchekhov, au théâtre de la Sinne, le 27 mai à 20 h 30 et le 28 mai à 18 h. Quatorze jeunes acteurs, anciennes et nouvelles recrues du club-théâtre du lycée Saint-Joseph-de-Cluny répètent depuis le mois d'octobre cette pièce d'Anton Tchekhov, auteur russe du 19e siècle, le plus joué, le plus aimé, mais aussi le plus célèbrement incompris. Lioubov revient de voyage, elle est ruinée et son domaine doit être mis en vente. Avec son frère et tous ses amis, elle ouvre les portes de sa maison et de sa mémoire et vous invite à la suivre dans cette comédie universelle, cette partition théâtrale où musique, tragique et bouffonnerie se mêlent dans un style enlevé.

Y ALLER Théâtre de la Sinne, samedi 27 mai à 20 h 30, dimanche 28 mai à 18 h. Entrée 50 F/30 F. Billets en vente le soir des représentations, réservations au 03.89.47.61.03 (entre 18 h et 21 h).

Le club-théâtre du lycée Saint-Joseph- de-Cluny.

DR

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L´ Alsace – 13 juin 2000

SPECTACLE La Cerisaie de Tchekhov : une réussite

Après avoir joué il y a deux ans " Le jeu de l'amour et du hasard " de Marivaux, après avoir donné l'an passé " La Cagnotte " de Labiche, le club théâtre du lycée technologique et professionnel Saint-Joseph de Cluny, c'est-à-dire l'association Gorgibus et Cie, s'est attaquée à un des chefs d'oeuvre de Tchekhov " La Cerisaie ". Cette oeuvre visionnaire et prophétique a été écrite en 1903, quelques mois avant la mort de l'auteur dramatique décédé le 15 juillet 1904 à Badenweiler (à 30 km de Mulhouse). La Cerisaie n'est pas une oeuvre facile. C'est une sorte de parabole sur la Russie, où l'on sent que les choses vont bouger. D'ailleurs la Cerisaie, domaine qui appartenait à Lioubov andreevna, petite aristocrate ruinée, ne va-t-elle pas être rachetée par le propre fils et petit-fils d'un moujik, Lopakhine ? Il faut donc savoir gré à ces jeunes et à leur professeur Elisabeth Valent, d'avoir osé monter cette pièce. Disons-le d'emblée qu'ils ont réussi à rendre l'esprit de la Russie à la fin du XIXe siècle. Bien sûr, on peut regretter le peu de jeunes comédiens hommes, il y en a deux, qui ont par ailleurs de belles voix. Mais Racine n'a-t-il pas écrit deux tragédies (Athalie et Esther) pour les demoiselles de Saint-Cyr ? Donc à part le rôle de Gaev, frère de la propriétaire et Trofimov, l'éternel étudiant, tous les autres rôles sont tenus par des jeunes filles du lycée. Il faut dire que Sandra Bruchon a dominé la distribution par une présence scénique remarquable dans Lioubov, l'aristocrate ruinée. Tous les autres rôles ont été rendus avec conviction. S'il y a eu des anachronismes, guitare électrique et chorégrphie moderne, cela n'était pas gênant mais montrait à la fois la transformation de la société russe et aussi le talent du metteur en scène, Elisabeth Valent. Encore un mot sur les décors, signés Gaby Keller : la chambre avec ses matriochkas au mur et le fond avec des cerisiers en fleurs mettaient le spectateur dans l'ambiance impressionniste tchekhovienne. Spectacle réussi, surtout parce que difficile à jouer, et il faut féliciter les jeunes qui consacrent leurs moments de loisirs, en dehors des cours, à la présentation des chefs-d'oeuvre de la littérature mondiale.

Le club théâtre du lycée Saint-Joseph de Cluny s'est attaqué à un chef-d'oeuvre du théâtre.

PHILIPPE SAUTIER