2005

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2005 : Le Malade Imaginaire de Molière

Argan, " malade imaginaire", pour s'assurer des soins attentifs, veut marier contre son gré sa fille Angélique à Thomas Diafoirus, fils de médecin et médecin lui-même. Angélique, qui aime Cléante et en est aimée, est secondée par son oncle Béralde et par la servante Toinette, mais elle se heurte à la perfidie de Béline, seconde femme d'Argan.

Par ses attentions intéressées, Béline a pris sur Argan un empire absolu, et elle veut obtenir un testament en sa faveur. Grâce à une ruse combinée par Toinette et Béralde, Argan, en contrefaisant le mort, découvre la cupidité de Béline et l'affection sincère de sa fille. Il consent au mariage d'Angélique et de Cléante et se fait lui-même médecin.


Colombine
, Vesna Pavlovic

Climène, Mélanie Doenlen

Daphné, Sandra Frey

Tircis, Antoine Ferraro

Dorilas, Samah Kherami

Bergère, Eva Buisson

Argan, le malade imaginaire, Philippe Meyer

Toinette, servante Sandra Bruchon

Angélique, fille d'Argan et amante de Cléante, Emilie Rivière

Béline, seconde femme d'Argan, Marie Jordan

Monsieur Bonnefoi, Notaire, Célia Rivière

Polichinelle, Romain Robert

Guitariste, Rémy Trommenschlager

Archers: Samah Kherami, Antoine Ferraro, Célia Rivière, Pierre Gillming

Cléante, amant d'Angélique, Raphaël Castejon

Monsieur Diafoirus, médecin, Benjamin Wozniak

Thomas Diafoirus, son fils et amant d'Angélique, Mélanie Doenlen

Louison, petite fille d'Argan et sœur d'Angélique, Sandra Frey

Monsieur Fleurant, apothicaire, Antoine Ferraro

Béralde, frère d'Argan, Jean-Luc Robert

Monsieur Purgon, médecin d'Argan, Pierre Gillming

 

L'Alsace – 09 juin 2005

Gorgibus joue les garde-malades imaginaires La compagnie Gorgibus et Cie s'est penchée avec un certain bonhuer sur le cas du Malade imaginaire. Chaque année, cette troupe dynamique s'attaque à une oeuvre du répertoire théâtral offrant au public sa vision personnelle. Cette année, les comédiens mis en scène de manière efficace par Elisabeth Valent, et évoluant dans un décor intelligent signé Gaby Keller, ont choisi la facilité d'une oeuvre hyper classique, déjà maintes fois jouée, Le malade imaginaire de Molière.

Entre tradition et modernisme Mais la facilité engendre la difficulté de sortir des sentiers battus et la compagnie a décidé avec un certain talent de proposer une nouvelle visite de la pièce en jouant avec retenue la modernité. Alternant les traditions de la comedia dell'arte et les clins d'oeil modernistes, les acteurs et leur metteur en scène ont évité pourtant de dénaturer la pièce en gardant son fond classique. C'est plaisant, empreint d'une certaine fraîcheur, parfois un peu lent dans le mouvement et avec des accents scolaires, mais le public s'attache à cette comédie où le psychosomatique côtoie l'intrigue amoureuse, dans un huis-clos dominé par un lit omniprésent. On retrouve avec plaisir les intermèdes musicaux et les ballets des arlequins et colombines donnant à la pièce des allures de comédie musicale. « Nous espérons vous faire passer un moment de détente théâtrale », souhaitait la compagnie en offrant aux invités le programme. Malgré une très longue soirée, le pari était gagné et le diagnostic final était plutôt favorable.

Jean-Marie Valder

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Dernières Nouvelles d'Alsace – 10 juin 2005

« Le Malade imaginaire » Manque de tonus...

Après une adaptation d'une nouvelle russe de Dosteïevski plutôt difficile, l'Association Théâtrale Gorgibus ' Cie retourne cette année aux grandes sources du genre, en jouant ces derniers jours « Le Malade Imaginaire » au Théâtre de la Sinne. Représentation intégrale du texte de Molière et mise en scène originale d'Elisabeth Valent. Quelques dérapages anachroniques intéressants, malgré une interprétation inégale des acteurs laissant le public somme toute peu emballé. Si l'aspect satirique de la pièce est souligné, son message reste sourd, manquant inévitablement son rôle de divertissement. Décors élaborés avec soin, costumes fidèles à la mode du Grand Siècle, l'ambiance classique est plantée dès le premier tableau. Un grand lit au milieu de la scène, qui campe et où campe le personnage central, et l'action démarre. La paresse du rythme initial est vite effacée par des intermèdes élaborés avec originalité. Un Polichinelle en aparté, chantant avec sa Colombine au son des guitares dans une atmosphère à la Fellini, ou un duo mélodieux entre Angélique et Cléante, sans même évoquer un final sur un air de « Happy Days » aussi sympathique que surprenant. Pourtant, malgré les innovations de la mise en scène, l'action piétine. Un Argan qui maîtrise trop moyennement son rôle et récite son texte plus qu'il n'incarne son personnage. Un Thomas Diafoirus qui balance les paroles de Molière comme un poème mal appris et un Cléante qui ne laisse paraître aucune passion dans son jeu. Bref, des personnages qui vivent à côté de leurs rôles et à qui il manque cette force et cette foi essentielles pour communiquer l'enthousiasme aux spectateurs. A défaut de se montrer de bons interprètes d'une pièce plusieurs fois centenaire, les quinze acteurs assènent un coup fatal à la comédie. Gorgibus semble bien malade. Hypocondriaque ?

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L'Alsace – 21 septembre 2005

«Le Malade imaginaire» ressuscité Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir du Molière à Guebwiller. On aurait donc pu s'attendre à une salle comble, vendredi dernier, mais ce n'était pas tout à fait le cas.

Les jeunes de la compagnie mulhousienne Gorgibus ont cependant eu une belle assistance au théâtre municipal de Guebwiller, où ils venaient pour la troisième fois présenter un spectacle. Cette fois-ci, c'est Molière qui était à l'affiche, avec une de ses pièces vedettes, sa dernière même : Le Malade imaginaire. On ne peut qu'applaudir l'initiative d'Elisabeth Valent, metteur en scène, de replonger dans le théâtre le plus classique qui soit et de faire revivre Molière. L'association Gorgibus (Gorgibus est un des personnages de la pièce Le Médecin volant, de Molière) est une troupe d'acteurs amateurs, en bonne partie des jeunes issus du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, qui jouent pour leur plaisir autant que pour le nôtre. Ils ont, vendredi dernier, donné un spectacle manifestement très bien préparé et travaillé. Les répliques s'enchaînaient. Il y a eu très peu de trous de mémoire. En revanche, même si le jeu a été dans l'ensemble assez naturel et si les jeunes acteurs ont mis beaucoup de coeur à l'ouvrage, le public a été frustré de ne pouvoir goûter pleinement toute la saveur du texte de Molière. A l'exception notamment d'Argan (Philippe Meyer), malade resplendissant de santé, et de Toinette (Sandra Buchon), servante bien espiègle, comme il sied au rôle, les autres acteurs étaient plutôt incompréhensibles. Voix trop faibles, manque d'articulation, débit trop rapide ont fait qu'une bonne partie des dialogues s'évanouissaient dans l'air. Dommage. Cela n'a cependant pas empêché le public d'être attentif à tous les bons côtés du spectacle qui s'est joué dans un décor assez baroque, entièrement construit autour d'un magnifique lit. Élisabeth Valent a, en effet, innové en remplaçant les ballets de Molière par des chorégraphies modernes et la musique de Marc Antoine Charpentier par des musiques d'aujourd'hui. L'idée n'est sans doute pas à rejeter. Mais le ballet final, véritable monument dans l'oeuvre de Molière, a été trop escamoté et aurait sans doute mérité un plus large développement.

Jean-Marie Schreiber

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Dernières Nouvelles d'Alsace – 25 septembre 2005

Les lycéens sur scène L'association théâtrale Gorgibus et Compagnie, du lycée Saint-Joseph de Cluny de Mulhouse, s'est produite samedi soir, au théâtre municipal. Elle y a présenté « Le malade imaginaire » de Molière. Ce sont plus de vingt élèves de terminale et leur professeur d'anglais, Marie Jordan, qui ont interprété avec talent les différents rôles de cette intrigue comique et amoureuse. Cette farce bâtie autour d'Argan, le malade imaginaire, incarné de fort belle manière par Philippe Meyer, a ravi le public. La salle était copieusement garnie par de nombreux élèves du lycée, des professeurs et des parents d'élèves. La mise en scène, par Elisabeth Valent, est restée fidèle au texte et à la satire de la médecine telle que l'exprimait l'auteur, avec en plus un clin d'oeil décalé et muscial au monde actuel.

Les décors de Gaby Keller et l'art de la coiffure et du maquillage de Dominique Schmerber ont contribué au succès de cette représentation